Sophie Scher est une photographe née en 1984. Elle vit et travaille à Paris.

En 2006, elle obtient un Diplôme National d'Arts et Techniques - D.N.A.T - en Design Graphique et Illustration narrative à l'École Supérieure d'Art de Lorraine (ESAL), en se penchant sur ce qu'elle appelle des 'Instants urbains et poétiques'.

Très tôt, elle a été sensibilisée à la culture de l'image. Son père a fait les Beaux Arts, il est imprimeur et graphiste. Sa mère est également graphiste, sa sœur est architecte. Un monde autour de l'imaginaire, du dessin et de l'écriture s'est développé naturellement.
Lors de ces trois années passées aux Beaux Arts elle fera aussi bien de la photographie, de la vidéo, de la peinture que des livres pour enfants ou des affiches en remportant le Prix Mercuria pour une affiche 'Make a substancial difference' exposée au Luxembourg, ainsi que le premier prix de l'affiche réalisée pour Arjo Wiggins (Papier d'Arches).

Elle étudie ensuite la Photographie à l'École Nationale supérieure Louis-Lumière. Elle poursuit et développe sa pratique photographique 'plasticienne' avec toujours en tête l'importance de la 'construction de l'image' et se spécialise également dans l'art du portrait à la chambre et la photographie d'architecture.

C'est en s'intéressant aux enjeux du photojournalisme dans les nouveaux médias, à savoir comment diffuser de l'information aujourd'hui, qu'elle obtient son mémoire de fin d'études mention très bien avec les félicitations du jury en juin 2009.

En septembre 2010, elle est sélectionnée par Raymond Depardon et signe un partenariat photographique avec la Mutuelle des Architectes Français. Elle travaille pour des agences d'architectes, se concentre sur les lieux en construction, en phase de transition et développe également un projet sur l'architecture et le paysage en se concentrant sur ce qu'elle nomme les 'Structures Ēphémères'. Avec ce travail, elle souhaite exprimer librement et de façon très personnelle ses impressions sur les structures. La proposition artistique graphique qui en résulte met en avant de multiples points de vue d'un univers protéiforme et à géométrie variable. Elle s'attarde sur des détails, déforme le réel ou recherche des courbes qui vont basculer l'espace.